Réunis dans un collectif baptisé #OnVeutDesProfs, ces parents d’élèves souhaitent agir collectivement contre le non-remplacement des professeurs absents.
Quand le prof n’est pas là, les parents ne dansent pas. Bien au contraire. Des parents agacés par les nombreuses heures de cours non assurées ont décidé de passer à l’attaque en engageant des poursuites contre l’État. L’année dernière, une première action collective avait débouché sur le dépôt de plus de 1500 dossiers, dont 127 ont abouti à des requêtes en indemnisation et sont toujours en instruction. La seconde action collective, qui débute aujourd’hui et doit se poursuivre jusqu’à la fin du mois de juin, reprend les mêmes revendications que l’année dernière : une indemnisation pour le non-remplacement des professeurs absents.
Une indemnisation à défaut de cours
Pour déposer un dossier de requête en indemnisation, les parents peuvent se rendre sur un site où le collectif tient une page. Après avoir rempli un questionnaire, le parent sait s’il est éligible ou non aux demandes de réparation proposées par #OnVeutDesProfs. Pour chaque recours, la demande d’indemnisation est fixée à 50 euros par jour non remplacé pour le primaire et 10 euros par heure de cours non remplacée pour le collège et le lycée. A cela peut s'ajouter un montant de 500 euros pour préjudice moral et le remboursement de frais engagés par les parents, comme des cours particuliers.
Le collectif #OnVeutDesProfs est également à la recherche de parents référents pour organiser la constitution de dossiers à l’échelle locale.