Alors que les vacances de printemps approchent, la question de l’absentéisme va une nouvelle fois se poser.
C’est un dilemme auquel de nombreux parents ont déjà été confrontés. Pour diverses raisons (meilleurs tarifs, organisation, congés décalés…), il est parfois très tentant de faire rater quelques jours d’école à son enfant pour pouvoir profiter des vacances. Si cette pratique est largement répandue, elle est pourtant totalement interdite, en plus d’exaspérer les personnels de l’Éducation Nationale.
Dura lex, sed lex
En France, d’après l’article L131-1 du Code de l’Éducation :
« L’instruction est obligatoire pour chaque enfant dès l’âge de trois ans et jusqu’à seize ans ».
Pour les enfants concernés, l’instruction est donc obligatoire et les enfants sont tenus d’assister aux cours, à moins d’avoir une autorisation d’absence.
Absences autorisées
D’après le site officiel de l’administration française, il n’existe que quatre motifs prévus d’absence autorisée :
- Maladie de l’enfant (ou d’un proche s’il y a risque de contagion)
- Réunion solennelle de famille (cela comprend les enterrements mais aussi les mariages)
- Accident durant le transport
- Enfant qui suit ses représentants légaux
Sans surprise, le motif « en dehors des vacances scolaires le parc d’attraction est beaucoup moins fréquenté » n’est pas valable aux yeux de l’Éducation Nationale.
Les abus peuvent coûter cher
Si toutefois certains parents décident de s’aventurer au-delà des frontières prévues par la loi, ils doivent savoir qu’ils risquent des sanctions. En effet, la loi prévu une amende de 135 euros pour une absence injustifiée ou pour des motifs inexacts. Si les absences sont répétées au point de compromettre l’éducation de l’enfant, la sanction maximale prévue est de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Cette année, dans les écoles françaises les vacances scolaires d’été débuteront le samedi 6 juillet.