Depuis ce mardi 14 mai des dizaines de milliers de jeunes vont tenter de se passer d’écrans pour une durée de 10 jours.
Que l’on soit jeune ou moins jeune, il apparaît de plus en plus difficile de sa passer d’un écran ne serait-ce qu’une journée. Dix jours sans écran semblent être une éternité. C’est pourtant le défi auquel ont répondu des dizaines de milliers d’enfants et adolescents. Organisé par le Collectif Surexposition écrans, le défi « 10 jours sans écran » se tient du 14 au 23 mai.
Défi responsable
Présenté par l’organisateur comme un « exercice de consommation responsable et de santé mentale », les participants sont encouragés à se passer d’écrans de loisirs (smartphones, consoles de jeux, ordinateurs, télévision…) pour une durée de 10 jours. Une sacrée épreuve qui n’a semble-t-il pas effrayé les 495 écoles, collèges et lycées de France qui ont décidé de relever le défi, aussi bien à l’école qu’à la maison.
Chaque jeune qui se passe d’un écran à un moment précis de la journée peut rapporter des points à son établissement. L’addition des points de tous les élèves donnera le score total de l’établissement.
La participation à ce défi est faite sur la base du volontariat et permet, au-delà du challenge, de dialoguer autour des questions soulevées par une grande exposition aux écrans, notamment pour les plus jeunes.
Un temps d’écran en croissance constante
Considéré comme un enjeu de santé publique, notamment chez les plus jeunes, le temps passé devant les écrans a nettement augmenté depuis dix ans. D’après une étude IPSOS, en 2022, les jeunes âgées de 1 à 6 ans passaient chaque jour 2h03 devant un écran. Pour les jeunes de 7 à 12 ans la moyenne était de 3h32, et elle culmine à 5h10 par jour pour les jeunes de 13 à 19 ans. Plus de 90% des jeunes possèdent un smartphone, contre moins de 50% il y a 10 ans.